Votre voix compte
Est-ce que quelqu’un s’en soucie ?
Renée Gabrych
Le manque d’accommodement pour un handicap
Ginger Major
Je suis fatiguée de vivre un enfer
Olly Gabrych
Crise du logement pour les personnes atteintes de SCM/MCS
Line
La vie volée
S. Shepherd
Une Morte Vivante
Qu’est la sensibilité aux produits chimiques (MCS)
Sylvie Haché
Nulle part où courir, nulle part où se cacher
Muriel Létourneau
Quand la vie devient un cauchemar
Mon histoire de vie avec des sensibilités chimiques multiples
Danielle Castonguay
Je souffre trop, je ne peux plus me taire !
Je me sens inspirée d’une mission
Line
Quand la « maladie invisible » devient visible
– ou –
Une dame monstrueuse vient nous visiter
Lisa Edelsward
L’histoire d’une enseignante
Marlene
Vivre avec l’impression d’être en sursis
Isabelle Martineau
Le MCS : UN HANDICAP QUI CHANGE LA VIE
Ruth Woitowitz
Exister (et non « vivre ») avec la sensibilité chimique multiple (MCS)
Ruth Woitowitz
Une des chanceuses !
Debra Aronson
Mon parcours de malade
Sophie M.
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Le manque d’accommodement pour un handicap
Ginger Major
J’ai récemment découvert cette organisation dont j’ai désespérément besoin. Je sais que je ne suis pas en mesure d’entrer dans un hôpital actuellement en raison des protocoles Covid. Les protocoles de désinfection des mains et de nettoyage rendent la chose impossible. J’ai essayé de passer une IRM au début de la COVID et j’ai eu du mal à obtenir des accommodements (même à 6 heures du matin pour éviter les personnes) et j’ai dû prendre des dispositions pour recevoir mes vaccins à l’extérieur des bâtiments désignés. Je sais que je ne pourrais pas survivre à un séjour à l’hôpital, car j’ai l’impression que mes poumons s’effondrent à cause de la gravité. Je n’ai pas pu faire d’analyses sanguines et on m’a refusé des accommodements pour essayer d’accéder aux soins de santé. L’exemple le plus récent est celui de l’infirmière qui ne m’a pas bien expliqué que je ne pouvais pas entrer dans un hôpital ou dans n’importe quel bâtiment si je ne me sentais pas bien, comme le veut leur protocole. Le risque de la COVID est encore plus grave pour une personne atteinte de SCM, sachant qu’elle est immunodéprimée et n’a pas accès aux hôpitaux, et qu’elle pourrait mourir si ma famille était exposée par le biais du système scolaire. Il a été difficile d’expliquer aux personnes à quel point les réactions peuvent être graves, car elles veulent continuellement que vous essayiez de vous exposer pour avoir des rencontres en personne en supposant qu’il s’agit d’une légère irritation. Je travaille encore grâce aux accommodements de la COVID pour le travail à domicile, mais sans le soutien de communautés comme celle-ci, je ne sais pas combien de temps cela va durer. J’apprécie la prise de conscience de cet effort communautaire, car le public ne comprend pas à quel point les odeurs et les produits chimiques sont omniprésents dans notre vie quotidienne et causent des ravages, même en réveillant le chien pour qu’il fasse de l’exercice dans le quartier, à cause des produits de lessive qui s’échappent.
Sincèrement, de la part d’une personne emprisonnée dans sa propre maison,
Ginger Major
Burlington, Ontario