ASEQ-EHAQ

L'Association pour la santé environnementale du Québec / Environmental Health Association of Quebec

Rapport du Sondage Résilence 2025 – Jour 2

Les principaux enseignements des sondages menés lors de la deuxième journée de Résilience

Résilience : une conférence internationale sur la sensibilité chimique multiple (SCM)

2 mai 2025

Ce rapport résume les résultats des sondages pré-événement et post-événement recueillis auprès des participants qui ont assisté au deuxième jour de la conférence Resilience 2025 le 2 mai 2025. Les sondages ont été conçus pour saisir la composition démographique, les motivations des participants, les niveaux de connaissances concernant la sensibilité chimique multiple (SCM) et les perspectives sur les politiques sans parfums à la maison et sur le lieu de travail.

Le sondage pré-événement a reçu les réponses de 41 personnes représentant un large éventail d’organismes, dont Action cancer du sein du Québec, la Société canadienne des maladies environnementales, l’Association des troubles liés à la sensibilité chimique, l’Université d’Oldenburg, Services publics et Approvisionnement Canada, Autisme Canada et des groupes de défense des droits comme FRESH, MACI et la Coalition sans parfums. Plusieurs répondants se sont également identifiés comme des citoyens atteints de la SCM, et un nombre important a choisi « Autre », indiquant des affiliations personnelles ou informelles. Six participants ont répondu à la version française du sondage, portant le total du groupe pré-événement à 41 répondants dans les deux langues.

Les titres professionnels comprenaient des rôles variés, tels que président, directeur, directeur général, chercheur, étudiant, conseiller professionnel, chef de projet, cofondateur, médecin, parajuriste et porte-parole. Plusieurs répondants ont notamment indiqué être atteints de la SCM, actuellement ou depuis plusieurs décennies, souvent en association avec d’autres fonctions ou affections.

Les participants provenaient de diverses provinces canadiennes, dont l’Ontario, le Québec, le Nouveau-Brunswick, la Colombie-Britannique, l’Alberta, le Manitoba et la Nouvelle-Écosse. La représentation internationale était également importante, avec des participants des États-Unis, du Japon, d’Allemagne, du Royaume-Uni, de Suisse, d’Australie et de France.

Les données d’affiliation des parties prenantes ont montré que près de la moitié des répondants se sont identifiés comme des personnes atteintes de la SCM. Les autres groupes de parties prenantes comprennent le monde universitaire, les secteurs public et privé, des professionnels de la santé environnementale, des associations communautaires et de consommateurs, des professionnels de la santé et du droit, ainsi que des médias. De nombreux répondants ont sélectionné plusieurs catégories, indiquant ainsi leur implication dans plusieurs domaines.

Les participants ont été invités à évaluer leur compréhension de la SCM en tant que condition de handicap. 44,93 % ont attribué la note maximale de 5, tandis qu’un peu moins de 45 % ont attribué la note maximale de 4 à leurs connaissances. Un petit nombre d’évaluations sélectionnées ont été notées entre 1 et 3. Interrogés sur les raisons de leur participation à l’événement, la motivation la plus fréquente était d’en savoir plus sur la SCM et l’inclusion des personnes handicapées, citée par 40 % des répondants. Parmi les autres raisons fréquemment citées figuraient le plaidoyer en faveur d’une réforme des politiques, la collaboration avec l’organisme organisateur et le réseautage avec des chercheurs. Une proportion notable de répondants a choisi « Autre », faisant souvent référence à des raisons personnelles ou à un intérêt exploratoire pour le sujet.

Concernant l’importance perçue de l’événement, la majorité des participants (78,26 %) l’ont jugé très important (5 sur 5). 17,39 % supplémentaires l’ont jugé nécessaire (4 sur 5), avec très peu de notes inférieures.

Le sondage post-événement a recueilli 20 réponses, dont deux en français. Parmi les répondants figuraient des représentants de l’Université d’Oldenburg, du ministère de l’Environnement de l’Ontario, de l’Association pour la santé environnementale du Québec, de la Coalition pour un monde sans parfums, du NBCPD, de SOS MCS et du Collectif SSPP, ainsi que des citoyens et des personnes s’identifiant comme atteintes de la SCM. Plusieurs répondants n’ont indiqué aucune affiliation organisationnelle.

Les désignations figurant dans les réponses post-événement reflétaient celles des données pré-événement, avec des rôles tels que directeur, défenseur, étudiant, président, cofondateur et titulaire d’un doctorat en chimie. De nombreux participants se sont à nouveau identifiés principalement comme des personnes atteintes de la SCM ou d’affections apparentées telles que l’hyperacousie et l’EM/SFC. Certaines désignations étaient saisies en français, notamment celles de porte-parole et de membre du conseil d’administration.

La répartition géographique est restée diversifiée. La majorité des répondants était basée au Canada, en particulier en Ontario et au Québec, au Nouveau-Brunswick et au Manitoba. Une forte présence internationale, avec des réponses des États-Unis, d’Allemagne, d’Australie, du Japon, du Royaume-Uni et de France.

Les participants ont été invités à évaluer leur compréhension de la SCM avant et après l’événement. Avant l’événement, 35,29 % l’ont évalué à 5, et près de la moitié à 4. Après l’événement, le pourcentage de ceux qui ont évalué leur compréhension au niveau le plus élevé a augmenté à 73,53 %, tandis que celui de ceux qui l’ont évalué à 4 a légèrement diminué. Un seul répondant a évalué ses connaissances à 3 après l’événement, ce qui indique que la plupart des participants ont constaté une amélioration notable de leur compréhension de la condition.

Les participants ont également été invités à évaluer leur compréhension de la SCM en tant que handicap. Près de 65 % ont attribué à cet aspect la note la plus élevée, tandis qu’un peu moins de 30 % l’ont évaluée au niveau 4. Seule une petite minorité lui a attribué une note inférieure à 2, et aucun répondant n’a sélectionné 1 ou 3.

Interrogés sur leur compréhension de la SCM par rapport à la prévalence mondiale, plus de la moitié des participants ont évalué leurs connaissances au niveau 5, et environ 21 % ont choisi le niveau 4. Les autres répondants ont donné des notes plus modérées, avec très peu d’entre eux à l’extrémité inférieure.

Le sondage a également examiné les attitudes et les pratiques concernant les environnements sans parfums. À domicile, 94,12 % des répondants appliquent déjà une politique sans parfums. Parmi ceux qui n’en avaient pas, 83,33 % se sont dits prêts à en mettre une en œuvre. Sur le lieu de travail, 63,64 % ont déclaré que leur organisation disposait déjà d’une politique sans parfums. Parmi ceux qui n’en avaient pas, 93,75 % se sont dits prêts à en mettre une ou à la suivre, et aucun n’a rejeté catégoriquement l’idée.

En résumé, les réponses au sondage du deuxième jour témoignent d’un engagement continu des participants à comprendre et à traiter la SCM. L’événement a attiré un public d’horizons divers, issus de milieux variés : plaidoyer, santé, milieu universitaire, service public et expérience vécue. Les résultats démontrent que l’événement a contribué à une meilleure sensibilisation à la SCM en tant que handicap et problème de santé publique. Les participants ont manifesté un soutien massif aux environnements sans parfums et un intérêt pour la formation continue, le plaidoyer et la collaboration.

*Il est important de noter que les participants à l’événement n’ont pas tous répondu au sondage. Bien que les sondages soient représentatifs de la population, les chiffres bruts ne reflètent pas l’ensemble des participants. Sur les deux jours de la conférence, près de 900 participants ont assisté à la conférence, mais seul un petit nombre d’entre eux y ont répondu. Il est possible que certains participants aient rencontré des difficultés techniques, ce qui a perturbé leur participation à la conférence. De plus, certains participants, affiliés au gouvernement, n’ont pas pu participer aux sondages. Globalement, les chiffres du rapport ne représentent qu’une faible proportion du nombre total de participants.