ASEQ-EHAQ

L'Association pour la santé environnementale du Québec / Environmental Health Association of Quebec

Rapport du Sondage Résilence 2025 – Jour 1

Les principaux enseignements des sondages menées lors du premier jour de Résilience

Résilience : une conférence internationale sur la sensibilité chimique multiple (SCM)

1er mai 2025

Ce rapport présente un résumé des résultats du sondage recueillis avant et après le premier jour de la conférence Résilience 2025, qui s’est tenue le 1er mai 2025. L’objectif du sondage était d’évaluer les données démographiques des participants, leur compréhension de la sensibilité chimique multiple (SCM), leurs motivations à assister à l’événement et leur ouverture à la mise en œuvre de pratiques sans parfums dans les environnements personnels et professionnels.

Lors du sondage préalable à l’événement, 65 participants ont indiqué leur affiliation organisationnelle. Les réponses représentaient un large éventail d’intervenants, notamment des établissements universitaires, des groupes de patients, des organismes publics, des organisations de défense des droits et des citoyens. Parmi les organisations notables figuraient l’Université du Nevada à Las Vegas, la MACI, la Société canadienne des maladies environnementales, l’Université Kindai, SOS MCS et la Bibliothèque du Parlement. La plupart des réponses étaient en anglais, et onze participants ont répondu en français. La diversité des réponses illustre la portée mondiale et l’intérêt multidisciplinaire pour la SCM.

Au total, 53 personnes ont indiqué leur titre professionnel. Parmi elles, on compte des directeurs, des chercheurs, des médecins, des professeurs, des défenseurs des droits, des étudiants et des personnes atteintes de la SCM. De nombreux participants ont également identifié plusieurs rôles. Le groupe de parties prenantes le plus fréquemment cité était celui des personnes atteintes de la SCM, qui représentaient plus de 41 % du total des affiliations. Les autres affiliations comprenaient le milieu universitaire, des professionnels de la santé, les secteurs public et privé, des juristes, des groupes de consommateurs et de santé environnementale, et des organismes communautaires.

Les participants ont également été interrogés sur leur situation géographique. Le sondage a révélé une large participation, la majorité provenant du Canada et des États-Unis. L’Ontario comptait plus du quart des répondants, suivi du Québec, du Nouveau-Brunswick et de l’Alberta. La participation internationale comprenait des personnes originaires du Royaume-Uni, d’Allemagne, du Japon, de France, d’Espagne, d’Italie, du Maroc, d’Australie, d’Irlande, de Suisse et d’Israël.

Les participants ont été invités à évaluer leur compréhension de la SCM en tant que pathologie. La moitié des répondants ont attribué une note de 4 sur 5 à leur compréhension, et un peu plus d’un quart s’est attribué la note maximale. Une petite proportion, environ 6,67 %, a jugé sa compréhension faible (1 ou 2). Interrogés sur leur compréhension des effets des produits chimiques ménagers sur la santé, les réponses ont suivi une tendance similaire. Plus de la moitié ont attribué une note maximale à leur compréhension, tandis qu’un peu moins de 35 % l’ont attribuée à 4. Moins de 10 % ont attribué une note maximale à leurs connaissances (3 ou moins).

La motivation la plus fréquente pour participer à l’événement était d’en savoir plus sur la SCM et l’inclusion des personnes handicapées, une raison citée par plus de 50 % des répondants. Parmi les autres motivations figuraient la défense de réformes politiques, la collaboration sur de futurs projets, le réseautage avec des chercheurs et d’autres intérêts personnels ou professionnels. Interrogés sur l’importance de leur participation à l’événement, plus de 70 % lui ont attribué la note maximale. Seul un petit nombre de participants ont attribué une note moyenne, et aucun n’a indiqué que l’événement était de faible importance.

L’enquête post-événement a réuni 38 participants et reflétait bon nombre des mêmes organisations et affiliations que l’enquête pré-événement. Parmi les répondants figuraient des membres de l’Université d’Oldenburg, de la Coalition sans parfums, de la Clinique de santé environnementale d’Ottawa, de CareNow Ontario, entre autres. Parmi les personnes interrogées figuraient des fondateurs, des analystes politiques, des médecins, des PDG, des membres de conseils d’administration, des étudiants, des défenseurs des droits et des personnes atteintes de la SCM. Les participants provenaient encore une fois d’horizons géographiques diversifiés, les États-Unis et l’Ontario continuant de représenter les groupes les plus importants. Les autres répondants provenaient du Québec, de l’Alberta, de la Nouvelle-Écosse, du Nouveau-Brunswick, du Japon, d’Allemagne, du Royaume-Uni, d’Espagne, de France, d’Italie, du Maroc et d’Australie.

Les personnes interrogées ont été invitées à évaluer leur compréhension de la SCM avant et après l’événement. Avant l’événement, un peu plus de la moitié d’entre elles ont évalué leur compréhension au niveau 4, et environ 21 % l’ont évaluée à 5. Après avoir assisté à la session, plus de 53 % ont jugé leurs connaissances excellentes, et près de 40 % les ont évaluées à 4. Seulement 7 % ont choisi le niveau 3 après l’événement, ce qui indique une évolution positive de la sensibilisation. Interrogées plus spécifiquement sur la SCM en tant que pathologie, 32,14 % ont évalué leur compréhension à 5 et 51,79 % à 4. Seulement 16 % ont choisi le niveau 3, sans aucune réponse inférieure. La compréhension des impacts des produits chimiques ménagers sur la santé était également élevée, 58,62 % ayant choisi le niveau 5 et 31,03 % ayant choisi le niveau 4. Aucun répondant n’a attribué de note faible.

L’enquête a également examiné l’environnement des participants. Lorsqu’on leur a demandé si leur domicile appliquait une politique sans parfums ou sans fragrances, 87,72 % ont répondu par l’affirmative. Parmi ceux qui n’en avaient pas, 92 % étaient ouverts à la mise en œuvre d’une telle politique. Les environnements de travail ont montré une adoption plus faible, avec seulement 34,29 % déclarant avoir une politique sans parfums en place. Cependant, 78,26 % des personnes n’ayant pas de telle politique se sont déclarées prêtes à en envisager une, tandis que 17,39 % étaient indécises. Un seul participant a déclaré qu’il n’envisageait pas une telle politique.

En conclusion, les résultats du sondage du premier jour démontrent que les participants provenaient d’horizons professionnels, géographiques et d’acteurs variés. L’événement a permis d’approfondir les connaissances sur la SCM et les impacts des produits chimiques ménagers sur la santé, ainsi que de renforcer l’importance des environnements sans parfums. Les résultats montrent une évolution significative des connaissances et un engagement fort en faveur de l’accessibilité et des politiques axées sur la santé, tant à la maison qu’en milieu professionnel.

*Il est important de noter que les participants à l’événement n’ont pas tous répondu au sondage. Bien que les sondages soient représentatifs de la population, les chiffres bruts ne couvrent pas l’intégralité du nombre total de personnes présentes. Sur les deux jours de la conférence, 870 participants ont assisté à la conférence, mais seul un petit nombre d’entre eux y ont répondu. Il est possible que certains participants aient rencontré des difficultés techniques, ce qui a perturbé leur participation à la conférence. De plus, certains participants, affiliés au gouvernement, n’ont pas pu participer aux sondages. Globalement, les chiffres du rapport ne représentent qu’une faible proportion du nombre total de participants.