Exigez des logements pour les personnes handicapées de SCM/MCS maintenant
Les personnes atteintes de sensibilité chimique multiple (SCM/MCS), un handicap reconnu, travaillent depuis des décennies pour trouver des logements sûrs dans tout le Canada. Il est maintenant temps de se rassembler pour répondre à ce besoin.
Une femme atteinte de SCM/MCS qui vivait dans un logement inadapté à son handicap, a perdu la vie grâce à l’aide médicale à mourir (AMM), car un logement accessible et sain a été trouvé trop tard pour elle. (Un logement accessible et sain pour les personnes atteintes de SCM/MCS est exempt de fumée, de parfums et de composés organiques volatils (COV) émis par de nombreux produits d’usage courant. L’exposition à ces substances peut provoquer des symptômes multiples dans plusieurs systèmes corporels. Des expositions continues entraînent une augmentation du handicap.) Elle et ses médecins ont passé des années à contacter les gouvernements, à chercher des logements sains et à rechercher des accommodements options les moins toxiques pour toutes les applications) pour son handicap, mais ils n’ont pas pu trouver de logement accessible et abordable. Tout ce dont elle avait besoin pour continuer à vivre était un logement accessible et sain. Malheureusement, au lieu de lui fournir un logement sûr et approprié, un besoin humain fondamental, on a préféré la condamner à mort. Cela ressemble à une exécution. C’est notre Canada.
Il ne s’agit pas d’un incident isolé; plusieurs autres cas d’AMM ont été portés à notre attention pour la même raison : Le manque de logement. La solution à la crise du logement pour les personnes atteintes de SCM/MCS ne peut et ne doit pas être la mort sanctionnée par l’État. Des logements sûrs et abordables auraient empêché ces vies d’être perdues, et doivent être créés pour empêcher d’autres décès. L’AMM ne peut pas être utilisé pour éliminer les personnes handicapées – au lieu de répondre à un besoin social.
Cette situation n’aurait JAMAIS dû se produire et ne devrait JAMAIS se reproduire. Les personnes handicapées de tout le Canada méritent que l’on réponde à leurs besoins et qu’elles s’épanouissent afin d’aider le Canada à devenir un pays dynamique et inclusif, ce qui profitera à tous. Personne ne devrait être confronté à des conditions de vie dangereuses ou à l’itinérance, notamment en raison d’environnements inadaptés et chargés de produits chimiques.
Vous trouverez ci-dessous un exemple de lettre que vous pouvez envoyer aux représentants appropriés à propos de cette question. Nous avons également fourni les coordonnées de ces représentants. Tout ce que vous avez à faire est de copier et coller les emails et les adresses email dans votre email, et envoyer !
A qui vous pouvez l’envoyer :
- Recherchez votre : Premier ministre provincial, ministre du logement, et ministres des droits des personnes handicapées.
- Prime Minister: Justin Trudeau: Justin.Trudeau@parl.gc.ca
- Carla Qualtrough, Federal Minister of Employment, Workforce Development and Disability Inclusion: carla.qualtrough@parl.gc.ca
- Ahmed Hussen, Federal Minister of Housing and Diversity and Inclusion: ahmed.hussen@parl.gc.ca
- David Lametti, Federal Minister of Justice: david.lametti@parl.gc.ca
La Lettre Type :
Bonjour :
Une femme atteinte de sensibilité chimique multiple (SCM/MCS), qui vivait dans un logement inadapté à son handicap, a récemment perdu la vie grâce à l’aide médicale à mourir (AMM), car il n’a pas été possible de lui trouver à temps un logement sain et accessible. (Un logement accessible et sain pour les personnes atteintes de SCM/MCS est exempt de fumée, de parfums et de composés organiques volatils (COV) émis par de nombreux produits d’usage courant. L’exposition à ces substances peut provoquer de multiples symptômes dans plusieurs systèmes corporels. Les expositions continues entraînent une augmentation du handicap). Des expositions incessantes aux produits chimiques, aux produits parfumés et à la fumée des voisins ont provoqué des symptômes continus de SCM/MCS et ont entraîné une détérioration de sa santé. Afin d’améliorer sa santé et de mettre fin à ces symptômes continus, tout ce dont elle avait besoin était un logement sain et accessible. Malgré ses tentatives d’obtenir un accommodement de la part de son propriétaire et de ses voisins, ces derniers ont rejeté ses demandes ou les ont mal prises en compte, l’agressant parfois verbalement et la blâmant pour son handicap. Elle a passé des années à demander de l’aide aux gouvernements, à chercher un logement sûr et à obtenir des accommodements, mais elle n’a pas pu trouver de logement accessible ET abordable. Au lieu de lui fournir un logement sûr, un besoin humain fondamental, elle a été autorisée à mourir par l’AMM. Cela ressemble à une exécution. Je vous demande d’agir immédiatement pour empêcher que cela ne se reproduise en prenant des mesures immédiates pour trouver et créer des logements accessibles et abordables pour cette population handicapée afin que plus de personnes atteintes de cette maladie ne continuent pas à perdre la vie.
La SCM/MCS est un handicap reconnu par la Commission canadienne des droits de la personne, protégé par la Loi canadienne sur les droits de la personne. Au Canada, 1 130 800 personnes ont reçu un diagnostic de SCM/MCS (Statistique Canada, 2020). La prévalence de ce handicap est en augmentation (Statistique Canada 2000 – 2020). La sensibilisation aux produits chimiques présents dans les produits d’usage courant provoque par la suite des symptômes dans de multiples systèmes corporels. Ces symptômes sont débilitants et conduisent souvent au chômage et à une grave perte de qualité de vie. Pour rester exemptes de symptômes et améliorer leur santé, les personnes atteintes de SCM/MCS ont besoin de solutions moins toxiques pour tous les aspects de la vie quotidienne.
Je vous demande d’agir immédiatement pour créer des logements accessibles et abordables pour les personnes atteintes de SCM/MCS. La Loi sur l’accessibilité promet un accès sans obstacle à une participation pleine et égale à la société. Pourtant, les personnes atteintes de SCM/MCS se voient refuser des accommodements pour éliminer les obstacles ou pour les aider à être en sécurité dans leur propre maison. Si aucune mesure n’est prise, d’autres personnes continueront de souffrir, conséquence directe de l’inaction du gouvernement face à cette crise. Un logement sain est une nécessité médicale pour les personnes atteintes de SCM/MCS. Le manque de logements sains pour cette communauté a été identifié comme un besoin dans le rapport du Groupe de travail sur la santé environnementale de l’Ontario (2018). Pourtant, à ce jour, personne n’est à l’écoute.
Il ne faut pas que ce problème soit considéré comme une question de compétence, que chacun se lave les mains de ce problème urgent et se renvoie la balle. Nous payons nos impôts tant au niveau provincial que fédéral. Il est temps que vous vous réunissiez tous et que vous discutiez afin de trouver une solution acceptable à un besoin croissant et désespéré, alors que la prévalence de ce handicap continue d’augmenter (Statistique Canada 2000 – 2020). Dans l’esprit de » Rien sur nous sans nous « , faites participer les groupes de SCM et les personnes ayant une expérience vécue à ce processus.
Cette femme n’est pas la seule personne confrontée à cette crise du logement pour les personnes atteintes de SCM/MCS, et elle ne sera pas la dernière. Cette crise n’aurait jamais dû se produire et ne devrait jamais se reproduire. Les personnes handicapées et les personnes atteintes de SCM/MCS sont des membres importants et précieux de nos communautés et cette situation est une disgrâce dont tout le monde au Canada devrait avoir honte. Chaque personne mérite des aménagements appropriés et un logement accessible. La solution à cette crise du logement pour les personnes atteintes de SCM/MCS N’EST PAS l’aide médicale à mourir (AMM).
Je demande :
1. Le gouvernement doit trouver et construire des logements immédiatement accessibles et abordables pour les personnes atteintes de SCM/MCS ;
2. Mise en œuvre immédiate de politiques de soins de santé accessibles, notamment l’utilisation de produits sans parfum, sans marche au ralenti et les moins toxiques dans tous les établissements de santé ;
3. Action immédiate pour l’éducation sur la SCM/MCS dans toutes les institutions d’apprentissage et en particulier les écoles de médecine ;
4. Sensibilisation et éducation immédiates de tous les systèmes de soutien, y compris les forces de l’ordre, les travailleurs sociaux et le personnel médical ;
5. Financer la recherche sur la SCM/MCS.
Le logement qui permettra de résoudre cette crise doit :
– Vivre de manière indépendante ;
– Être exempt de fumée (chauffage au bois, tabac, marijuana, vapotage), de parfums et de fragrances, de produits chimiques provenant du nettoyage et de la lessive, y compris d’autres composés organiques volatils (COV) nocifs, et de moisissures ;
-N’utilisez que les solutions les moins toxiques pour toutes les applications ;
-Les nouvelles constructions ne doivent comporter que des matériaux moins toxiques et être construites de manière à ne pas dégager de COV en permanence ;
-Ne pas être chauffé au bois, au propane ou au mazout ;
-Ne pas être situé dans une zone polluée. It doit être éloignée de l’industrie, de l’agriculture, des terrains de golf, de la fumée et de la circulation intense.
Si vous avez besoin de plus d’informations sur la façon dont vous pouvez construire ce logement, veuillez contacter l’Association pour la santé environnementale du Canada au 514 332 4320.
Votre action déterminera si d’autres personnes continueront ou non à mourir par l’AMM en conséquence directe d’être négligées en raison de leur handicap. Je vous demande une réponse sur vos actions à venir à cet égard, et j’espère que vous agirez rapidement pour mettre fin à cette perte de vie insensée, et empêcher que d’autres personnes ne souffrent à cause de l’inaction et du manque de logement.
Meilleures salutations,