ASEQ-EHAQ

L'Association pour la santé environnementale du Québec / Environmental Health Association of Quebec

Gail M. Eyssen MD

La Dre McKeown-Eyssen a obtenu son doctorat en épidémiologie à l’Université McGill de Montréal en 1975. En tant que professeure adjointe au département d’épidémiologie et de biostatistique jusqu’en 1979, elle a participé à des études sur la santé au travail, notamment sur les effets sur la santé de l’exposition à l’amiante et à l’exposition au méthylmercure dans le nord du Québec.

Elle a joint l’Université de Toronto en 1979 et a pris sa retraite de l’École de santé publique Dalla Lana en 2009. Là-bas, ses recherches principales portaient sur la relation entre l’alimentation et le cancer du côlon et d’autres tumeurs solides, ainsi que sur les mécanismes biologiques impliqués. Grâce à une nomination conjointe au Département des sciences de la nutrition, elle a également collaboré à des études sur les facteurs alimentaires associés au diabète.

Son intérêt pour la sensibilité chimique multiple a commencé en 1989 lorsqu’elle a été invitée par le ministère de la Santé de l’Ontario à joindre le Comité consultatif du ministre sur l’hypersensibilité environnementale, où elle a siégé jusqu’en 1992. Elle a été membre du Conseil consultatif de recherche clinique sur l’hypersensibilité environnementale pour le ministère de la Santé de l’Ontario de 1992 à 2000 et membre du Comité consultatif sur les hypersensibilités environnementales pour le Laboratoire de lutte contre la maladie, Santé Canada de 1998 à 2001. Elle a été la chercheure principale de l’unité de recherche sur l’hypersensibilité environnementale financée par le ministère de la Santé de l’Ontario de 1993 à 1998. Avec ses collègues, elle a élaboré un questionnaire reproductible pour évaluer toutes les caractéristiques de la SCM qui avaient été incluses dans les sept définitions de cas alors en vigueur et a identifié celles qui étaient les plus à même de faire la distinction entre les patients les plus et les moins susceptibles d’être atteints de SCM. En utilisant la définition de cas optimale, le groupe a étudié plusieurs hypothèses biologiques dans une série d’études cas-témoins et a identifié plusieurs gènes associés à la SCM.