ASEQ-EHAQ

L'Association pour la santé environnementale du Québec / Environmental Health Association of Québec

Media

June 3, 2024 – Media

Women with chemical sensitivities chose medically-assisted death after failed bid to get better housing, CTV, April 13, 2022

MEDIA COVERAGE

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Radio Canada, Patrick Lagacé, 98.5 FM (September 30, 2019):


Jon Eakes, CJAD 800AM, Montréal (February 29, 2020):
https://joneakes.com/radio-shows/656


“Let’s Go”, Sandrina Marandola, CBC Radio 88.5 FM, (February 25, 2020):
https://www.cbc.ca/listen/live-radio/1-383-lets-go/clip/15762577-should-hospitals-be-perfume-free


‘Breakaway’, CBC Radio 104.7 FM, (February 28, 2020):


Be sensitive to those with environmental sensitivities
https://davidsuzuki.org/queen-of-green/sensitive-environmental-sensitivities/


“Radio Noon Quebec”, CBC Radio 88.5 FM (March 2, 2020):
https://www.cbc.ca/listen/live-radio/1-102-radio-noon-quebec/clip/15763749-do-we-need-a-ban-on-scents-and-perfumes-in-hospitals


TVA nouvelles (news) (March 3, 2020):
https://www.tvanouvelles.ca/2020/03/03/linterdiction-des-parfums-a-lhopital-reclamee


Journal de Québec (article, March 3, 2020) and LCN (interview, March 4, 2020):
https://www.journaldequebec.com/2020/03/03/linterdiction-des-parfums-a-lhopital-reclamee-1


Journal de Montréal (article, March 3, 2020) and LCN (interview, March 4, 2020):
https://www.journaldemontreal.com/2020/03/03/linterdiction-des-parfums-a-lhopital-reclamee-1?fbclid=IwAR1l9x7HYDU1JTFTBs5_V-DuqsJBHxUAJr7Tf6XCdkywhD94RGSh2nOVoaI


Robert Pilotte “Midi Plus”, 106.9 (FM) Mauricie (March 4, 2020):
https://www.fm1069.ca/extraits-audios/faits-divers/289233/4-mars-le-directeur-general-de-lassociation-pour-la-sante-environnementale-du-quebec-aseq-michel-gaudet-parle-de-leur-demande-dinterdire-le-port-de-parfum-dans-les-hopitaux-de-la-province


Martin Pelletier, “Midi actualité”, 107.7 (FM) Estrie (March 4, 2020):
https://www.fm1077.ca/extraits-audios/sante/289270/lhypersensibilite-chimique-plus-frequente-quon-le-pense


Bernard Drainville, “Drainville PM”, 98.5 FM (March 4, 2020)
Pour des raisons de santé, devrait-on interdire les parfums dans les hôpitaux?
https://www.985fm.ca/extraits-audios/opinions/289264/pour-des-raisons-de-sante-devrait-on-interdire-les-parfums-dans-les-hopitaux


Pierre Donais (Reporter, Kenza Belhadi), TVA Gatineau (March 4, 2020):
https://tvagatineau.ca/blogue/article/une-association-veut-bannir-les-parfums-des-h%C3%B4pitaux?fbclid=IwAR2ip9s7N2uBUn9GYdeiMif5lHuM0nPH-O9Oc184rT3a9qSjEuAv5BmDGKk#.XmAiugLK_e8.email


Repoter, Kenza Belhadi, TVA Gatineau-Ottawa, Midi 13 (March 4, 2020):
https://www.facebook.com/watch/?v=652193308937459


Sur le vif’, Radio Canada 90.7 FM. (3:37 PM -March 11 2020)
Pétition pour des établissements sans parfum dans les établissements de santé
http://www.radio-canada.ca/util/postier/suggerer-go.asp?nID=4468732

Cause toujours, désastre naturel (in french only)

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A tv program on environmental sensitivities entitled ‘Cause toujours. Désastre naturel’, which aired on December 7, 2015 on Community television in the Laurentians (TVCL)

Participants are: Michel Gaudet, Executive Director of ASEQ and two members. Ms Muriel Létourneau and Ms Janik Lauzon.

To watch the video, please click here: https://vimeo.com/148772054

Environmental Sensitivities – ADR.TV (in french only)

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ECOASIS: Environmental Sensitivities (in french only)

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ENVIRONMENTAL SENSITIVITIES – A REAL PROBLEM (FRENCH ONLY)

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Hypersensibilité environnementale : un problème réel

lire l’article sur Radio Canada

L’Association pour la santé environnementale du Québec donnait un atelier samedi à Saint-David-de-Falardeau pour démystifier l’hypersensibilité environnementale. 15 personnes ont participé à la rencontre.

Une hypersensibilité environnementale peut avoir plusieurs sources et les gens qui en souffrent présentent des symptômes très divers.

« Des pesticides, des parfums, des solvants, perte de tolérance à des champs électromagnétiques ou à des moisissures. Ça peut être des rougeurs, au niveau des poumons, ça va brûler, ils ont des pertes de concentration, problèmes pour uriner, problèmes de gonflement, de diarrhée », explique le directeur général de l’Association Michel Gaudet.

Ils seraient au moins 180 000 hypersensibles au Québec, mais il n’existe aucun diagnostic officiel comme en Ontario et en Nouvelle-Écosse. Ceux qui en souffrent font parfois face aux préjugés.

« C’est un peu comme les canaris dans les mines de charbon. Quand les canaris tombaient, les mineurs sortaient en courant parce qu’ils savaient que des gaz s’en venaient. C’est gens-là sont un peu comme des précurseurs des problèmes qu’il peut y avoir dans l’environnement », souligne Michel Gaudet.

Pour plus d’informations: UQAM Canal Savoir

Un phénomène qui n’est pas reconnu au Québec (french only)

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Vice-président de l’ASEQ, Michel Gaudet constate que les membres de l’Association, tous des gens souffrant d’hypersensibilité environnementale,  sont de plus en plus jeunes.

Michel_post


Publié le 5 Avril 2013
Nord Info et Voix des Mille-Iles


Valérie Schmaltz
L’Association pour la santé environnementale du Québec compte quelque 1 500 membres. Deux cents d’entre eux se sont prêtés à un sondage maison, à savoir s’ils se souvenaient d’un évènement particulier qu’ils auraient pu relier à l’éclosion de leur hypersensibilité environnementale.

«La moitié d’entre eux a noté un événement particulier. Pour certains, c’était quand ils ont décapé un meuble, pour d’autres, c’est leur milieu de travail qui les a exposés de façon répétée à des produits pendant plusieurs années. Et à partir du moment où l’on devient intolérant, eh bien, on devient de plus en plus intolérant», souligne le vice-président de l’ASEQ, Michel Gaudet.

Réaction très négative

En janvier 2008, munis de plusieurs rapports concernant l’hypersensibilité environnementale, l’Association pour la santé environnementale du Québec a fait une présentation au ministère de la santé. Étaient présents, la docteure Lynn Marshall, Meg Sears et d’autres professionnels.

À ce chapitre, soulignons que l’hypersensibilité environnementale n’est pas encore reconnue comme une maladie au Québec. Par contre, certains pays, comme l’Allemagne, le Danemark, la Suède, et même certaines provinces canadiennes, comme l’Ontario et la Nouvelle-Écosse, reconnaissent cette condition. En Nouvelle-Écosse, on trouve même un centre de traitement. La Commission canadienne des droits de la personne a également admis que l’hypersensibilité environnementale était un handicap.

Toutefois, il est à noter que le Québec est la seule province canadienne à avoir adopté un Code des pesticides, lequel interdit ou restreint l’usage des pesticides en aménagement paysager.
«À l’échelle internationale, nationale, provinciale et municipale, les gouvernements ont reconnu les affections liées à l’hypersensibilité environnementale. Cela a mené au financement de programmes et d’établissements de soins de santé cliniques. La sensibilisation du public et de la classe politique est particulièrement importante dans le cas de problèmes comme l’hypersensibilité environnementale, car la reconnaissance des causes environnementales a des incidences diverses pour de nombreux groupes de la société», peut-on lire dans un document émis par la Commission canadienne des droits de la personne.

Valérie Schmaltz

changer de province pour obtenir des traitements (french only)

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Publié le 5 Avril 2013
Nord Info et Voix des Mille-Iles
Valérie Schmaltz

Selon Statistique Canada, il y aurait eu, en 2010, environ 179 000 diagnostics d’hypersensibilité environnementale. Une augmentation de 4 % par rapport à 2005 pour le Québec et de 34 % pour le Canada.

«Elle est davantage répandue dans les pays industrialisés», explique le vice-président de l’Association pour la santé environnementale du Québec (ASEQ), Michel Gaudet.

Si ce dernier ne souffre pas d’hypersensibilité environnementale, il a cependant été témoin, en 1993, de l’empoisonnement aux pesticides de son épouse et, à moindre échelle, de ses deux enfants. «Notre voisin utilisait des pesticides pour traiter un problème d’araignées. À la suite de cela, la santé de ma femme s’est détériorée.» Des tests sanguins passés aux États-Unis révèlent une très haute teneur en pesticides chez l’épouse de Michel Gaudet, Rohini Peris. «Dans les faits, c’est toute la famille qui avait été contaminée par les pesticides, mais pour ma femme, c’était pire, car elle était restée à la maison toute la journée, contrairement à moi qui étais parti travailler et les enfants qui étaient à l’école.»

Les moins atteints des quatre sont Michel Gaudet et son fils Jonathan. «Ma fille a reçu des traitements en Ontario. Aujourd’hui, elle reste toujours sensible aux odeurs. Fort heureusement, l’entreprise où elle travaille aujourd’hui a émis une politique de non-fragrance au travail.»

Pour Rohini, par contre, les séquelles ont été beaucoup plus graves. Ce sont des traitements reçus en Ontario qui lui ont permis de s’en sortir. «Rohini peut aller magasiner, mais elle évite la cohue des magasins le jour et préfère faire ses commissions le soir, quand le risque de croiser des gens parfumés est moindre. Il reste cependant des endroits qui sont plus difficiles pour elle, comme le Canadian Tire, car il y a beaucoup d’odeurs», précise M. Gaudet.

Rencontre

En Ontario, le traitement pour contrer les effets à un empoisonnement récent ou passé passe par un protocole. Celui-ci débute par une première visite qui peut durer jusqu’à deux heures trente minutes. «Il faut analyser toutes les expositions aux produits chimiques qui ont été faites dans le passé», explique Michel Gaudet.

Le traitement consiste à abaisser la charge corporelle de la personne atteinte. Il faut donc éliminer les métaux lourds dans le système par une thérapie de chélation. Celle-ci consiste à évacuer les métaux indésirables par voie urinaire en injectant une solution dans une veine du bras. «Ce sont des traitements qui coûtent cher en Ontario», affirme M. Gaudet.

Précisons que dans certaines littératures, il est mentionné qu’un traitement en chélation peut coûter plusieurs milliers de dollars et qu’il est rarement remboursé par le gouvernement ou les compagnies d’assurance.

Mise en garde des médecins de famille de l’Ontario

Par voie de communiqué, le 12 juin 2012, le Collège des médecins de famille de l’Ontario (CMFO) recommandait fortement au public de réduire son exposition aux pesticides chaque fois que possible, et ce, sur la base des conclusions de sa seconde revue exhaustive qui portait sur la recherche liée aux effets des pesticides sur la santé humaine.

Cette revue démontrait une association entre l’exposition aux pesticides et plusieurs maladies neurologiques et respiratoires, ainsi que des problèmes liés à la reproduction. Ce travail, qui portait sur 142 études, soulignait que les enfants étaient particulièrement vulnérables à l’exposition aux pesticides survenant pendant la grossesse.

«Bon nombre des problèmes de santé liés aux pesticides sont graves», déclarait le Dr Margaret Sanborn, médecin de famille, professeur adjoint d’enseignement clinique à l’Université McMaster et l’un des auteurs de la revue. «Il est donc important de continuer à recommander la réduction de l’exposition qui reste l’approche la plus efficace.»
Valérie Schmaltz

la raison d’être de l’ASEQ (french only)

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Publié le 5 Avril 2013
Nord Info et Voix des Mille-Iles

La mission de l’Association pour la santé environnementale du Québec (ASEQ) est:

  • offrir en location et gérer des unités résidentielles à prix abordable ainsi que des installations connexes exclusivement pour les personnes de tout âge à faible revenu qui sont invalides à cause des hypersensibilités environnementales et aussi aux personnes souffrant de conditions similaires qui se chevauchent et qui ont des besoins particuliers en habitation;
  • faire de la recherche pour aider à améliorer le modèle de bâtiments écologiques afin qu’il soit reproduit et devienne un exemple de comment construire et vivre pour minimiser notre empreinte écologique;
  • la protection de l’environnement et la santé humaine au plan individuel et collectif,par une sensibilisation, un soutien et des activités de formation de la population, en regard des produits toxiques et des pesticides;
  • promouvoir des solutions écologiques et des stratégies les moins toxiques pour préserver notre environnement pour les générations futures;
  • sensibiliser la population à l’égard des hypersensibilités environnementales et des moyens de minimiser les expositions aux substances reconnues ou présumées toxiques et promouvoir des stratégies à moindre toxicité à titre de mesures de prévention contre les hypersensibilités environnementales;
  • soutenir les personnes souffrant d’hypersensibilités environnementales en leur procurant de l’information et des services dans l’objectif d’améliorer leur qualité de vie;
  • collaborer à l’application des connaissances tirées de la recherche sur l’influence des expositions aux facteurs environnementaux sur la santé; effectuer des recherches touchant tous les aspects relevant de la santé environnementale et des hypersensibilités environnementales, notamment les mécanismes sous-jacents, modes de diagnostic et de traitement des hypersensibilités environnementales, ainsi que les effets d’un emploi restreint de produits toxiques.

(Source: ASEQ)

A DISABILITY FOR LIFE? (FRENCH ONLY)

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Alors que l’épisode des champignons toxiques semble réglé une bonne fois pour toutes, Micheline St-Onge n’est pas au bout de ses peines. Deux ou trois mois plus tard, alors qu’elle effectue un simple lavage, elle ressent des engourdissements du côté gauche de son corps. Micheline St-Onge explique pourquoi sa boîte d’entrée électrique ne fonctionne qu’à moitié. Publié le 22 Mars 2013 L’Éveil et La Concorde Valérie Schmaltz «Même si je ne le savais pas encore, je venais de faire ma toute première réaction à l’eau de Javel», rapporte-t-elle. S’ensuit alors une véritable escalade pour Mme St-Onge. Un après l’autre, les produits nettoyants lui causent douleurs, engourdissements et enflures dans certains cas. «Aujourd’hui, j’ai des réactions à 75 produits utilisés dans la vie courante, comme le parfum, le propane, le caoutchouc, le fixatif, les huiles essentielles, etc.», énumère-t-elle. C’est sans compter plusieurs intolérances, dont celles au gluten et au lactose puis une hypersensibilité électro-magnétique qui s’est ajoutée, il y a maintenant trois ans. «Lorsque je suis en contact avec ces produits, j’enfle. En fait, ce sont les tissus mous qui enflent. Mon organisme réagit comme s’il était attaqué. Pour ce qui est du lactose, c’est la même chose, mon abdomen gonfle comme si j’étais enceinte de six mois.» Si aujourd’hui Micheline tolère mieux son environnement, c’est aussi en partie grâce à des timbres qu’elle fait venir des États-Unis et qui sont destinés aux gens qui souffrent d’hypersensibilité environnementale. Ces timbres stimulent des points bien précis sur son corps. Marché du travail…

Valérie Schmaltz

Quand la maison rend malade (french only)

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Hypersensibilité environnementale: quand la maison rend malade

Publié le 22 Mars 2013
Nord Info et Voix des Mille-Iles
Valérie Schmaltz

Il aura fallu une année à Micheline St-Onge avant de savoir d’où provenaient ses nombreux problèmes de santé.

quand-la-maison-rend-malade

L’été qui suit l’achat de leur maison à Châteauguay, Micheline Saint-Onge et son époux, René Parent, ainsi que leur petit garçon partent en Abitibi pendant un mois. De ce séjour, Micheline reviendra enceinte de son deuxième enfant.

«En rentrant chez moi, je me suis mise à vomir. Puis, à vomir jour et nuit. J’avais des œdèmes aux chevilles. J’ai cru que j’allais mourir. Je n’étais même plus capable de marcher, de se remémorer Mme St-Onge encore très émotive au souvenir de ces évènements. Quand mon mari partait travailler le matin, il me sortait du lit et me couchait sur le divan. C’était mon fils Guillaume, qui avait 4 ans, qui s’occupait de moi.»

En octobre de la même année, Micheline et sa famille s’absentent quelques jours pour un congrès à Québec. Même si son état général est très mauvais et qu’elle se sent extrêmement faible, Micheline ne vomit plus, et ce, durant les six jours que dure cette pause à Québec. «J’étais alors convaincue que c’était terminé», dit-elle.
Mais la trêve est de courte durée, puisque dès son retour chez elle, Micheline commence à se sentir mal. «Ça faisait une demi-heure que j’étais arrivée et je me suis remise à vomir. Et là, tout d’un coup, ça m’a frappée. J’ai fait un lien entre la maison et ma santé, explique-t-elle. Puis, avec le recul, je constatais que tous les gens qui étaient venus chez nous avaient tous été malades.»

Démarches

Membre d’une association environnementale, Micheline fait des démarches auprès de plusieurs personnes. Finalement, c’est auprès d’un médecin de Québec que Micheline St-Onge apprend ce qu’elle a. «Il m’a décrit les symptômes, dont ce goût d’huile que j’avais en permanence dans la bouche. J’ai su que tous mes maux et affections diverses étaient peut-être causés par des champignons que nous avions dans la maison. Mais où? À la suite de cette explication, nous avons alors installé rapidement un échangeur d’air dans la maison.»

Au terme de plusieurs tests effectués dans la maison avec des spécialistes en toxicité, deux champignons toxiques sont identifiés dans la maison, l’Aspergelluis et le Penicillium. «Un an après, on a finalement su ce qui causait nos problèmes de santé.»
La seule option est donc de nettoyer la maison. «Les champignons se trouvaient dans le plafond du sous-sol. Il y en avait partout, sur toute la longueur de la maison», continue Mme St-Onge. Les produits employés par René pour se débarrasser des moisissures lui font perdre temporairement la voix. Entre-temps, loin de chez elle, Micheline donne naissance à son deuxième garçon. En dépit de son poids santé, le petit semble très fragile au niveau pulmonaire. «Mon fils n’a pas de capacité pulmonaire. Je ne sais pas, et probablement je ne le saurai jamais, si ç’a été causé par tout cela», pense Mme St-Onge.
Finalement, au bout de plusieurs semaines, Micheline retourne vivre chez elle, la maison n’ayant apparemment plus de champignons. Mais les problèmes ne feront que commencer.

Valérie Schmaltz

DAY OF AWARENESS AT THE NATIONAL ASSEMBLY OF QUÉBEC

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September 22, 2011
We are pleased to announce that EHAQ’s petition to have May 12th recognized as Environmental Sensitivities Day and the month of May as Environmental Sensitivities Month in Quebec will be read at the National Assembly of Quebec by MNA Pierre Marsan.

Declaration of the MNA from Robert-Baldwin -Pierre Marsan

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It gives me pleasure to speak today to congratulate the Environmental Health Association of Quebec that helps people suffering from Environmental Sensitivities and its President, Mrs. Rohini Peris.

Data from Statistics Canada, 2010, shows that the number of Canadians diagnosed with Multiple Chemical Sensitivity has increased by 34% since the Canadian Community Health Survey, 2005. Presently, these medical conditions are difficult to diagnose.

The Association wishes that following the example of other countries, such as Germany, Japan, Austria that provide health and social services to people suffering from Environmental Sensitivities that Quebec could give the necessary medical care to people suffering from sensitivities.

Appropriate medical care that is timely and adequate for people suffering from environmental sensitivities will improve their health, resulting in savings to the health system.

I congratulate Mrs. Rohini Peris and her team for the work accomplished to make this illness known and for the work done to help people with this condition.