ASEQ-EHAQ

L'Association pour la santé environnementale du Québec / Environmental Health Association of Quebec

Électrohypersensibilité (EHS)

Introduction à l’électrohypersensibilité (EHS)

par Rohini Peris

L’Association pour la santé environnementale du Québec (ASEQ-EHAQ) est régulièrement sollicitée par des personnes souffrant d’électrohypersensibilité (EHS). Des symptômes similaires sont rapportés par des personnes de tous âges dans la province de Québec et à travers le Canada, en regard à leurs expositions à des champs électromagnétiques (CEM).

Les témoignages qui nous sont rapportés ont tous des points en communs. Par exemple, il est fréquent que les personnes souffrantes soient envoyées pour évaluation et thérapie psychiatriques, car la plupart des médecins ne comprennent pas la condition qui les affecte. Cette approche médicale ne résout donc aucunement la condition, et mène souvent les personnes affectées à un sentiment de manque d’estime de soi, de marginalisation et de désespoir. Des médicaments sont parfois prescrits et peuvent engourdir un peu les symptômes, mais les problèmes physiques persistent lors d’expositions aux CEM.

Souvent en raison d’un mauvais diagnostic, ainsi que d’un manque de soutien et de soins, les amis et la famille doutent de la personne souffrante et sont peu enclins ou même s’opposent à considérer tout accommodement demandé en ce sens. De plus, à moins que des accommodements ne soient apportés dans le milieu de travail, la personne affectée fonctionne de plus en plus difficilement, affectant son rendement et causant des congés de maladie pouvant mener à la perte d’emploi. Se retrouvant alors sans salaire et avec peu de revenus, la condition devient encore plus difficile. La personne n’a pas les moyens d’accéder aux produits, services ou moyens nécessaires à l’évitement des expositions et par le fait même, au maintien de sa santé et de sa qualité de vie.

La condition de vie de ces personnes peut alors se dégrader très rapidement et elles deviennent exclues de la société, incapables de travailler, de visiter des endroits et de pratiquer les activités qu’elles affectionnent. Les relations avec les proches deviennent souvent très difficiles.

Dès 2006, le Dr. Olle Johansson, Professeur associé à l’Institut Karolinska, Département de neurosciences, Unité de dermatologie expérimentale, Stockhold, Suède, déclarait : « En Suède, l’électrohypersensibilité est entièrement et officiellement reconnue comme une limitation fonctionnelle (et non pas considérée comme une maladie) ». Selon le Dr. Johansson, il y avait à l’époque, sur une population de 9 millions, entre 230,000 et 290,000 Suédois rapportant un éventail de symptômes lorsque mis en contact avec des sources de CEM.

« En Suède, les problèmes de santé sont considérés du point de vue de l’environnement. En effet, aucun être humain n’est en soit dysfonctionnel; il existe plutôt des lacunes dans l’environnement qui causent une dysfonction (tels que l’absence de rampes d’accès pour les personnes en chaise roulante, ou encore des lieux non traités contre les CEM pour les personnes vivant avec l’électrohypersensibilité). Cette approche du constat des conditions de santé du point de vue de l’environnement signifie que (…) toute personne souffrant d’électrohypersensibilité devrait toujours être respectée et soutenue dans sa quête de mieux-être, afin d’éliminer la ‘dysfonction’… Ceci implique que la personne atteinte d’électrohypersensibilité devrait avoir accès à des milieux de vie et de travail assainis au plan électromagnétique ».

De ce point de vue médical, il semble s’avérer que les citoyens suédois souffrant de cette condition bénéficient d’accommodements, de support, et qu’ils sont respectés.

« Que sont les champs électromagnétiques? »

Les champs électromagnétiques (CEM) sont une combinaison de champs électriques et magnétiques invisibles. Les champs électriques résultent d’une différence entre des potentiels électriques (pouvant provoquer des chocs électriques), alors que les champs magnétiques sont associés à des charges mouvantes (ex: courant électrique). On conçoit ces champs électromagnétiques comme des lignes de force associées à des installations/appareils électriques ainsi qu’à des technologies sans-fil.

Plusieurs sources peuvent causer des expositions à des CEM, incluant travailler et vivre à proximité d’antennes de téléphonie cellulaire ou de tours/lignes électriques de haute tension, être en contact avec ou à proximité de dispositifs de transmission sans fil – tels que des téléphones cellulaires ou Wi-Fi, des panneaux et du câblage électrique (parfois défectueux), la plupart des planchers électriques chauffants, utiliser des ordinateurs ou des électroménagers et appareils électriques (incluant des couvertures chauffantes), et plusieurs autres outils et gadgets électriques. Toutefois, des données scientifiques se sont accumulées au fil des décennies et émergent maintenant, démontrant que ces CEM sont néfastes pour la santé humaine, de bien des façons… (ex. : EEA, 2007; Miller et al., 2019).

Notre site internet offre de l’information provenant de sources différentes au sujet de l’électrohypersensibilité (EHS). Nous y avons inclus, en tout premier lieu, des solutions pour les personnes qui en sont affectées, mais aussi des références et des ressources – des liens, des livres, des articles et des vidéos. Souvent, les individus souffrant de cette condition ne peuvent s’assoir devant un ordinateur sans devenir malades, voire handicapés. Si vous connaissez des personnes souffrant de cette condition, SVP référez-les à notre site Web ou imprimez l’information qu’elles pourront lire, ou encore dites-leurs de nous contacter pour obtenir de l’aide.

Les champs électromagnétiques (CEM) sont une combinaison de champs électriques et magnétiques invisibles. Les champs électriques résultent d’une différence entre des potentiels électriques (pouvant provoquer des chocs électriques), alors que les champs magnétiques sont associés à des charges mouvantes (ex: courant électrique). On conçoit ces champs électromagnétiques comme des lignes de force associées à des installations/appareils électriques ainsi qu’à des technologies sans-fil.

Plusieurs sources peuvent causer des expositions à des CEM, incluant travailler et vivre à proximité d’antennes de téléphonie cellulaire ou de tours/lignes électriques de haute tension, être en contact avec ou à proximité de dispositifs de transmission sans fil – tels que des téléphones cellulaires ou Wi-Fi, des panneaux et du câblage électrique (parfois défectueux), la plupart des planchers électriques chauffants, utiliser des ordinateurs ou des électroménagers et appareils électriques (incluant des couvertures chauffantes), et plusieurs autres outils et gadgets électriques. Toutefois, des données scientifiques se sont accumulées au fil des décennies et émergent maintenant, démontrant que ces CEM sont néfastes pour la santé humaine, de bien des façons… (ex. : EEA, 2007; Miller et al., 2019).

Notre site internet offre de l’information provenant de sources différentes au sujet de l’électrohypersensibilité (EHS). Nous y avons inclus, en tout premier lieu, des solutions pour les personnes qui en sont affectées, mais aussi des références et des ressources – des liens, des livres, des articles et des vidéos. Souvent, les individus souffrant de cette condition ne peuvent s’assoir devant un ordinateur sans devenir malades, voire handicapés. Si vous connaissez des personnes souffrant de cette condition, SVP référez-les à notre site Web ou imprimez l’information qu’elles pourront lire, ou encore dites-leurs de nous contacter pour obtenir de l’aide.

Références :

European Environment Agency (EEA), 2007. Radiation risk from everyday devices assessed (“Bioinitiative: A Rationale for a Biologically-Based Public Exposure Standard for Electromagnetic Fields”). En ligne :
http://www.eea.europa.eu/highlights/radiation-risk-from-everyday-devices-assessed

Miller et al., 2019. “Risks to Health and Well-Being From Radio-Frequency Radiation Emitted by Cell Phones and Other Wireless Devices”. Frontiers in Public Health7(223):
https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fpubh.2019.00223/full